Shiatsu | Zenom
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What about shiatsu...

 

Cette pratique physique, psychique et énergétique stimule et ré-équilibre les énergies dans le corps.

 

À l'origine, il a été conçu pour traiter tous les problèmes de dysfonctionnement de l'organisme par l'intermédiaire des pressions à travers les points d'acupuncture. La méthode a été adaptée par les Japonais d'où son nom shiatsu signifiant littéralement « pression avec les doigts ».

Le shiatsu se base sur le principe de flux énergétiques régissant l'organisme. Son objectif étant d'éliminer les blocages afin de libérer l'énergie et de permettre au corps de retrouver stabilité et santé.

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Déroulement d'une séance de shiatsu

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Lors d'une séance de shiatsu, diverses pressions, frictions, étirements, ... sont exercés, plus ou moins intenses. L'intensité varie en fonction du patient ainsi que du ou des problème(s) à traiter et il est possible que certains points soient assez sensibles.

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  • La séance exige une tenue souple permettant des mouvements amples

  • Le patient est allongé sur un futon (ou cas d'exception une table de massage)

  • Le praticien effectue un diagnostique sur le hara et procède à des pressions suivant les méridiens et points d'acupression destinés à agir sur les organes défaillants, nœuds musculaires, manque ou surplus d'énergie, etc.

  • La séance se termine souvent par un moment de récupération

Un petit bout d’histoire

 

L’origine de toute discipline corporelle connaît son berceau en Inde. Le pays où les moines bouddhistes propageaient de nombreuses techniques qui, par la suite ont connu l’influence du Taoïsme, du Confucianisme et se sont propagés vers la Birmanie, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et la Chine. 


Aussi appelé l’art de la pression des doigts, le Shiatsu se pratique avec bien d’autres techniques manuelles depuis des millénaires en Extrême Orient, mais il est né qu’au sein du Japon qui a adopté et perfectionné cet art.

 

Au Japon, la plus ancienne des techniques manuelles datant de 2000 ans est nommée TEATE (mains dessus). Dans les années 710 à 794, la médecine traditionnelle chinoise utilise les massages AN-MO et TUINA, sous forme d’acuponcture, de moxibustion ainsi que de pharmacopée chinoise, pour le renommer Kampo. Les premiers katas de pressions, fondateurs du Shiatsu actuel sont écrit en 1827 par Shinsai Ota dans son livre Ampuku Zukai.

 

Depuis 1868, les disciplines manuelles préventives et protectrices du bien être perdent de leur importance au profit de la médecine occidentale et ses techniques curatives comme la chiropraxie, l’ostéopathie et les « massages occidentaux ».


L'ANMA, qui veut dire « calmer avec les mains » devient une pratique réservée aux non-voyants.  Ces derniers utilisent des techniques d’étirements, de bercements, de pressions et de percussion et pratiquent cet art sous la protection d’un diplôme d’Etat. En parallèle, se développe une pratique appelée SHIATSU qui obtient des résultats différents par la pression des doigts plutôt que par le massage. Le mot Shiatsu apparut la première fois dans le livre Shiatsu Ryoho, publié en 1939, sous la signature de Tenpeki Tamai.

En 1925, Tokujiro Namikoshi, dirigeant de l’Association Japonaise de Shiatsu a créé la première clinique qui utilise un protocole Shiatsu, et il ouvre en 1940 la première école de formation de praticiens en Shiatsu. Et ce n’est qu’en 1955 que le Ministère japonais de la Santé reconnait officiellement le Shiatsu.

 

Le Ministère japonais de la Santé publie en 1957 le livre "Théorie et pratique du Shiatsu", ainsi qu’une définition du shiatsu "Le Shiatsu est une technique qui utilise les doigts et les paumes des mains, pour exercer des pressions en des points déterminés, avec l'objectif de corriger des irrégularités de l'organisme, de préserver et d'améliorer l'état de santé et de contribuer à l'amélioration d'états morbides spécifiques". Le Shiatsu sera reconnu en 1964 comme une pratique indépendante des massages.

Dans nos contrées, le shiatsu n’apparait que vers 1970 grâce aux Maîtres Y. Kawada, T. Kagotani, R. Tokuda, H. Izumo, Toru Namikoshi, S. Masunaga et W. Ohashi et bien d’autres encore.

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